Le centenaire de la disparition de Sarah Bernhardt (1844-1923), est l’occasion de rappeler combien cette comédienne, formée au Conservatoire de Paris, directrice du théâtre de la Renaissance puis de celui de la Ville, est restée dans la mémoire collective.
Divine interprète d’œuvres de Victor Hugo, Victorien Sardou, en 1900, à l’occasion de l’Exposition Universelle, Edmond Rostand lui offrit L’Aiglon.
Cependant, peu de personnes se souviennent de l’aide et de la confiance que Sarah Bernhardt témoigna à Edmond Rostand à l’époque où il était en quête de notoriété. Son poète chéri, comme elle se plaisait à l’appeler composa à son intention La Princesse lointaine, La Samaritaine et bien d’autres vers de circonstances. Après sa disparition vingt-et-un jours après l’armistice, elle reporta sur son fils Maurice Rostand, toute son affection. Usée par l’âge, rongée par la maladie, elle qui était morte tant de fois sur scène au milieu des sanglots et des cris pathétiques de salles enflammées, s’éteignit dans les bras de son fils, loin de la foule le 26 mars 1923.
Conférencier: M. Michel FORRIER, chercheur indépendant, Membre de la Société des Sciences, lettres et Arts de Bayonne. Passionné qui entretient la mémoire d’Edmond Rostand et de sa famille.